REPLAY. Retour sur le procès Jubillar : revivez les premiers instants d’audience où Cédric continue de clamer son innocence dans le meurtre de Delphine, tout en évoquant ses enfants et ses dépendances.
Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine disparue depuis près de cinq ans, a débuté ce lundi 22 septembre 2025 devant la cour d’assises du Tarn à Albi. Dans un climat à la fois judiciaire et médiatique intense, la première journée d’audience a offert un regard intime sur la personnalité complexe de l’accusé. Cédric Jubillar continue de clamer son innocence avec conviction, tout en évoquant ses liens distendus avec ses enfants et ses luttes personnelles liées à ses dépendances, notamment au cannabis. Au fil des témoignages, la justice tente de dénouer l’énigme d’une affaire sans cadavre mais riche en rebondissements émotionnels.
Début du procès Jubillar : une audience sous tension autour de l’innocence présumée de Cédric
La cour d’assises du Tarn a ouvert ses portes dès 9 heures pour accueillir Cédric Jubillar, dont la disparition de l’infirmière Delphine reste un mystère douloureux. Cette première journée s’est concentrée sur la phase technique de sélection des six jurés et a rapidement plongé dans l’étude de la personnalité de l’accusé.
Face aux magistrats, Cédric Jubillar a réaffirmé son clameur d’innocence dans un dossier marqué par un manque de preuves matérielles mais une forte charge émotionnelle. Son attitude, tour à tour posée puis nerveuse, soulève des interrogations sur sa sincérité et sa stabilité.
Les premiers témoignages dévoilent une personnalité clivante et des luttes internes
Au cœur des débats, la défense a mis en lumière un homme marqué par une enfance difficile, des placements en famille d’accueil et une relation tumultueuse avec sa mère, Nadine. Selon les experts, Cédric présente une personnalité complexe et clivante, oscillant entre arrogance affichée et une profonde quête d’affection.
La consommation importante de cannabis, évaluée à une moyenne de 10 à 15 joints par jour avant son incarcération, a été évoquée comme un mécanisme d’évasion face à ses dépendances. Cette dépendance a aussi alimenté des disputes conjugales, contribuant à une ambiance familiale tendue avant la disparition de Delphine.
Famille et relations : un lien fragile entre Cédric Jubillar et ses enfants
La question des enfants est vite devenue centrale lors de cette audience. Cédric Jubillar a admis avoir longtemps perdu le contact avec eux, n’ayant pas envoyé de courriers depuis juillet 2024. Il tente désormais de renouer, déclarant vouloir leur montrer sa présence malgré les barreaux. Ce témoignage souligne une relation familiale fracturée, aggravée par les circonstances judiciaires.
Par ailleurs, son comportement en prison, notamment ses échanges réduits au parloir et un accès limité aux visiteurs, conforte l’image d’un homme isolé. Cédric a par ailleurs reconnu des sanctions pour des infractions disciplinaires liées à des conduites rebelles, qu’il attribue à la rigueur de son incarcération à l’isolement.
Le procès explore la face cachée de la vie privée de l’accusé
Parmi les révélations, Cédric a raconté avoir gardé un intérêt marqué pour les romans policiers et la musculation en prison, tentant de maintenir une forme d’équilibre. Pourtant, sa vie professionnelle instable, marquée par des contrats précaires, s’est effritée sous la pression de l’enquête et du harcèlement des gendarmes.
Le tribunal a aussi été le théâtre d’échanges vifs autour de son rapport aux femmes, depuis ses ex-compagnes jusqu’à son épouse disparue, ainsi que des menaces de violences qui émaillaient la vie conjugale.
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