Les PDG misent encore plus sur l’IA alors que la confiance dans l’économie mondiale s’effrite, selon un rapport
Alors que la confiance dans l’économie mondiale atteint son plus bas niveau en cinq ans, les PDG du monde entier intensifient leurs investissements en intelligence artificielle (IA) pour tirer parti des opportunités au cœur de cette turbulente conjoncture économique. Selon le rapport inédit publié par KPMG, malgré un contexte d’incertitude, les dirigeants d’entreprises affichent un optimisme mesuré quant à la croissance de leurs sociétés, plaçant l’IA au cœur de leur stratégie de transformation. Entre l’affectation croissante des budgets à cette technologie de pointe et la réorganisation des talents, la révolution numérique ne cesse de redessiner le paysage concurrentiel mondial. Cette dynamique illustre comment la maîtrise de l’IA, conjuguée à une gestion agile dans un contexte volatile, devient un levier incontournable pour les PDG visant un développement durable et performant.
Pourquoi les PDG choisissent l’intelligence artificielle malgré l’incertitude économique mondiale
Le dernier rapport de KPMG révèle que la confiance dans l’économie mondiale a chuté à 68 % en 2025, marquant le point le plus bas depuis cinq ans. Ce recul traduit les inquiétudes face à la volatilité géopolitique, aux disruptions des chaînes d’approvisionnement et à l’inflation persistante. Cependant, un paradoxe s’observe : près de 79 % des PDG sondés restent optimistes quant aux perspectives de leur propre entreprise.
Cette dualité s’explique notamment par la montée en priorité de l’intelligence artificielle dans les stratégies d’affaires. En effet, 71 % des PDG classent désormais l’IA comme un investissement majeur, dépassant de 7 points leur engouement de l’année précédente. La technologie y est perçue comme un catalyseur de croissance et de compétitivité au moment où les marchés s’avèrent plus imprévisibles.
En intégrant l’IA, les entreprises visent une optimisation des processus, une prise de décision accélérée et un meilleur ciblage de leurs clients, éléments essentiels pour naviguer dans une économie incertaine. Des acteurs majeurs tels que IBM, Microsoft, Google, Amazon, ou Nvidia fournissent des solutions d’intelligence artificielle puissantes qui facilitent cette transition numérique.
Les PDG s’appuient sur cette technologie pour réduire les risques, stimuler l’innovation et déclencher un retour sur investissement plus rapide, ce qui se ressent dans les prévisions : 67 % s’attendent à un ROI en un à trois ans, un horizon beaucoup plus court qu’en 2024. C’est un indicateur fort que les dirigeants font désormais moins de place aux expérimentations longues, privilégiant des projets d’IA à impact tangible rapide.
- Confiance dans l’économie mondiale : 68 % en 2025
- PDG optimistes sur leur entreprise : 79 %
- PDG plaçant l’IA comme priorité : 71 %
- Budgets alloués à l’IA : 10-20 % pour 69 % des entreprises
- Attente de ROI en 1 à 3 ans : 67 %
Cet engagement massif de la direction vers l’intelligence artificielle n’est toutefois pas exempt de défis. La compétition pour attirer des talents qualifiés dans ce domaine reste vive, et l’éthique liée aux algorithmes, tout comme l’absence de réglementation claire, constituent des points sensibles récurrents.
| Aspect | Pourcentage de PDG concerné | Commentaires |
|---|---|---|
| Investissement prioritaire en IA | 71% | Hausse de 7 points par rapport à 2024 |
| Budget consacré à l’IA | 10-20% | Consacré par 69% des PDG |
| Compétition pour les talents IA | 70% | Frein principal à la réussite des projets IA |
| Préoccupations éthiques liées à l’IA | 59% | Difficultés autour des modèles linguistiques étendus |

Impact de l’IA sur la réorganisation des ressources humaines et la gestion des talents
La transformation induite par l’IA ne s’arrête pas à la technologie. Ce bouleversement modifie profondément la structuration des équipes et la nature des compétences recherchées. Selon le rapport KPMG, 59 % des PDG réaffectent actuellement leurs collaborateurs des fonctions traditionnelles vers des rôles intégrant directement l’intelligence artificielle.
Cette conversion des compétences s’accompagne malheureusement d’une réduction des effectifs dans certains secteurs, comme l’a reconnu 41 % des dirigeants. Par exemple, dans des entreprises du secteur de la finance ou de la logistique, des fonctions administratives répétitives sont automatisées grâce à des solutions IA développées par de grands fournisseurs comme Salesforce, SAP, ou même Accenture.
La montée en puissance de l’IA exigera inévitablement de revaloriser la formation continue et l’adaptation. Un impressionnant 77 % des PDG estiment que la préparation de leurs équipes aux usages de l’IA sera un facteur crucial pour leur prospérité dans les trois prochaines années.
- Reconversion des salariés vers l’IA : 59 %
- Réduction des effectifs liée à l’IA : 41 %
- Importance de la montée en compétences IA : 77 %
- Concurrence pour les talents IA : 70 %
Face à cette dynamique, les entreprises collaborent et s’appuient souvent sur des cabinets spécialisés comme Capgemini ou Dassault Systèmes pour mener à bien ce processus de transition. Certaines initiatives émanent également des géants technologiques ; par exemple, Microsoft s’est engagé dans des programmes d’upskilling adaptés aux besoins de ses clients, incluant des formations immersives sur le cloud et l’IA.
Mais cette profonde mutation des ressources humaines s’accompagne d’enjeux éthiques et sociaux, notamment en termes de gestion de la diversité, d’impact sur les carrières, ou de risque de fracture numérique entre collaborateurs selon leur capacité à s’adapter aux nouveaux outils.
| Facteur RH lié à l’IA | Pourcentage | Illustration concrète |
|---|---|---|
| Reconversion des talents | 59% | Collaboration avec Capgemini pour reskilling |
| Réduction d’effectifs dans certains secteurs | 41% | Automatisation dans les fonctions administratives |
| Formation et montée en compétences | 77% | Programmes d’upskilling Microsoft |
La gestion stratégique des risques et la préparation à la volatilité économique par les PDG
Face à un contexte mondial instable, les PDG ne se contentent plus de mesures conservatrices pour gérer les risques. Le rapport souligne que 72 % d’entre eux ont révisé leurs plans de croissance pour mieux intégrer cette volatilité. Cette adaptation se manifeste notamment dans leur propension accrue à privilégier les fusions-acquisitions (M&A) comme moyen de diversification et d’expansion.
En moyenne, 89 % des dirigeants anticipent que les transactions stratégiques auront un impact modéré à significatif sur leur activité dans les trois prochaines années. Cette stratégie leur permet de conquérir de nouveaux marchés, d’élargir leur périmètre géographique, ou encore d’atteindre des économies d’échelle indispensables pour rester compétitifs.
Les PDG veillent aussi à renforcer la résilience digitale de leur entreprise. Les domaines prioritaires pour leurs investissements sont la cybersécurité et la résilience numérique (39 %), la conformité réglementaire (36 %) et l’intégration de l’IA (34 %).
- Révision des plans de croissance : 72 %
- Impact attendu des fusions-acquisitions : 89 %
- Budget consacré à la cybersécurité : 39 %
- Priorité à la conformité réglementaire : 36 %
- Intégration IA dans les dépenses : 34 %
Ces investissements répondent aussi à des exigences accrues face aux cyberattaques, aux exigences légales et à la nécessité d’intégrer efficacement la technologie IA au sein des processus métiers. L’exemple d’Amazon, qui a fortement renforcé ses infrastructures digitales tout en développant des outils d’intelligence artificielle pour optimiser sa chaîne logistique, illustre cette double approche.
| Foyer d’investissement | Pourcentage d’allocation | Finalité |
|---|---|---|
| Cybersécurité et résilience numérique | 39% | Protection contre les cybermenaces |
| Conformité réglementaire | 36% | Respect des normes légales |
| Intégration IA | 34% | Optimisation des processus métiers |
Les stratégies durables et ESG restent au cœur de la transformation des entreprises
Malgré la crise économique, les préoccupations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) n’ont pas disparu des radars des PDG. Au contraire, une majorité affirmée – 61 % – indique être en bonne voie pour atteindre leurs objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2030, contre 51 % l’an passé. Cette progression montre une dynamique renforcée vers un développement plus responsable.
Toutefois, le rapport pointe également que certains ajustements dans les jalons intermédiaires ont été nécessaires, traduisant une adaptation plus réaliste aux contraintes actuelles. L’un des défis majeurs reste la décarbonation des chaînes d’approvisionnement, identifiée par 25 % des dirigeants comme un obstacle complexe.
Une autre difficulté provient du déficit de compétences : 21 % des PDG avouent manquer d’expertise pour piloter efficacement leurs stratégies durables. En revanche, le coût de ces initiatives semble moins constituer une barrière, puisque seulement 11 % évoquent cette problématique.
- PDG en bonne voie pour net zero 2030 : 61 %
- Changement des jalons intermédiaires : ajustements fréquents
- Décarbonation des chaînes d’approvisionnement : obstacle majeur (25 %)
- Manque de compétences en développement durable : 21 %
- Coût de la transition : faible préoccupation (11 %)
La poursuite résolue des objectifs ESG s’intègre dans une vision stratégique où la soutenabilité est considérée comme un facteur de résilience et d’attractivité. Les entreprises gagnent en légitimité auprès des consommateurs et investisseurs en adoptant ce cadre, qui devient un levier pour attirer des talents et construire une image positive.
| Objectifs ESG | Statut | Défis majeurs |
|---|---|---|
| Atteinte des objectifs net zero 2030 | 61% | Jalons intermédiaires ajustés |
| Décarbonation des chaînes d’approvisionnement | 25% | Complexité logistique et technologique |
| Manque de compétences spécialisées | 21% | Frein à la mise en œuvre |
| Coût de la transition | 11% | Moindre obstacle |
Les PDG s’inspirent des exemples de grandes entreprises telles qu’Accenture, SAP ou encore Dassault Systèmes qui intègrent l’ESG dans leur stratégie globale comme un élément incontournable pérennisant leur croissance.
Les grandes entreprises technologiques comme moteurs de l’IA et de la transformation digitale
Dans le contexte actuel, les géants de la tech occupent une place prépondérante dans le déploiement de l’IA. Microsoft, Google, Amazon, IBM ou Nvidia sont non seulement fournisseurs de technologies de pointe mais partenaires stratégiques des PDG cherchant à intégrer l’intelligence artificielle à l’échelle globale. Ils accompagnent les entreprises dans la transformation digitale en fournissant des plateformes cloud, des outils d’apprentissage automatique et des solutions de gestion des données.
Par ailleurs, Salesforce, SAP, Capgemini, et Dassault Systèmes jouent un rôle clé dans la personnalisation des solutions IA et l’intégration des outils au cœur des processus métiers. Leur expertise est essentielle pour la réussite des projets, notamment dans les secteurs de la finance, de l’industrie ou encore de la distribution.
Ces collaborations permettent aux entreprises d’accélérer leur transformation digitale même dans un contexte économique incertain, maximisant ainsi leurs chances de croissance et de compétitivité. C’est également un moyen de rester en veille technologique face à un environnement en constante évolution.
- Microsoft et Google : plateformes cloud IA
- IBM et Nvidia : puissance de calcul et innovation IA
- Salesforce et SAP : intégration IA dans la CRM et ERP
- Accenture et Capgemini : conseil et transformation digitale
- Dassault Systèmes : solutions industrielles connectées
Ces partenariats technologiques s’inscrivent dans une stratégie d’entreprise où la rapidité et la qualité des décisions, soutenues par l’intelligence artificielle, deviennent des atouts déterminants sur le marché. La maîtrise de ces technologies est désormais associée à la capacité de réponse face aux crises et aux mutations profondes du secteur économique global.
| Entreprise | Rôle clé en IA | Domaines d’expertise |
|---|---|---|
| Microsoft | Fournisseur cloud et IA | Plateformes cloud, apprentissage automatique |
| Solutions IA avancées | Recherche IA, outils collaboratifs | |
| IBM | Innovation et calcul intensif | IA d’entreprise, services cloud |
| Amazon | Optimisation logistique IA | Chaîne d’approvisionnement, cloud |
| Nvidia | Puissance processeurs IA | GPU pour apprentissage profond |
| Salesforce | Intégration IA CRM | Relation client, automatisation |
| SAP | ERP intelligent | Gestion d’entreprise |
| Accenture | Conseil digital | Stratégie et transformation |
| Capgemini | Transformation digitale | Consulting et intégration |
| Dassault Systèmes | Solutions industrielles connectées | Simulation, industrie 4.0 |
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Les transformations concrètes dans les secteurs industriels et commerciaux
Avec l’apport des grandes technologies IA, les secteurs industriels et commerciaux vivent une métamorphose profonde. Par exemple, Amazon utilise l’intelligence artificielle pour optimiser ses chaînes logistiques tandis que SAP offre aux entreprises des ERP intelligents facilitant la gestion intégrée.
Dans le secteur automobile, Dassault Systèmes et Capgemini accompagnent la transition vers l’industrie 4.0 en fournissant des solutions numériques permettant la simulation avancée et la maintenance prédictive. Microsoft et Google développent des outils collaboratifs qui transforment également les pratiques au sein des entreprises.
Questions fréquentes sur l’investissement en IA des PDG face à la crise économique
Pourquoi les PDG continuent-ils d’investir massivement dans l’IA malgré un climat économique instable ?
L’IA est perçue comme un levier puissant permettant d’optimiser les processus et d’améliorer la compétitivité dans un contexte économique incertain. Les PDG misent sur un retour sur investissement rapide et une adaptation agile aux changements du marché.
Quels sont les principaux défis liés à l’intégration de l’IA en entreprise ?
Les obstacles majeurs incluent la pénurie de talents spécialisés, les préoccupations éthiques liées à l’utilisation des modèles linguistiques avancés, ainsi que l’absence de réglementations claires encadrant les applications de l’IA.
Quel est l’impact de l’IA sur les ressources humaines ?
L’adoption de l’IA entraîne une redéfinition des compétences et des fonctions, avec des reconversions professionnelles importantes et parfois des suppressions d’emplois dans certaines fonctions automatisées.
Comment les PDG gèrent-ils les risques liés à la volatilité économique ?
Ils adaptent leurs plans de croissance en misant sur les fusions-acquisitions pour diversifier leurs activités, et renforcent les investissements en cybersécurité, conformité réglementaire et intégration technologique.
L’ESG reste-t-elle une priorité dans ce contexte ?
Oui, la majorité des PDG maintient leur engagement vers des objectifs de neutralité carbone et d’investissements responsables, malgré des ajustements stratégiques pour tenir compte des réalités économiques actuelles.
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