Cinq ans après le décès de Dominici : une nouvelle enquête sur une tentative d’escroquerie et des abus de faiblesse relancée
Près de cinq ans après la perte tragique de Christophe Dominici, une nouvelle enquête judiciaire vient raviver les projecteurs sur cette affaire emplie de mystère. L’ombre d’une tentative d’escroquerie combinée à des abus de faiblesse plane désormais sur la mémoire de l’ancien ailier du XV de France. Une plainte déposée en début d’année 2025 par la veuve de Dominici ouvre une nouvelle ère d’investigations. Tandis que la justice et la police s’activent, la famille Dominici espère voir enfin éclater la vérité. Entre faux documents, promesses mirobolantes et manipulations, les contours d’une possible affaire criminelle se dessinent autour de ce drame humain.
Une enquête relancée sur la tentative d’escroquerie qui entoure la mort de Dominici
Le 24 novembre 2020, le monde du rugby pleurait la disparition brutale de Christophe Dominici à Saint-Cloud, retrouvé suite à une chute de plusieurs mètres. Pourtant, même cinq ans plus tard, des zones d’ombre persistent quant aux circonstances réelles de ce décès. En janvier 2025, la justice parisienne a décidé de relancer les investigations, confiées à la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA), à la suite de la plainte contre X déposée par les avocats de Loretta Denaro, épouse de Dominici. Cette nouvelle phase d’enquête cherche à démontrer d’éventuels délits relatifs à la fabrication et l’usage de faux, à la tentative d’escroquerie et à l’abus de faiblesse, alors que la famille Dominici suit avec espoir l’évolution de l’affaire.
Le rôle suspect de deux hommes au cœur de l’affaire criminelle
Les radars policiers braqués sur deux protagonistes : Samir Ben Romdhane et Philippe Baillard. Ces individus sont au centre de la tourmente judiciaire, soupçonnés d’avoir abusé de la confiance de Dominici en lui faisant croire à un immense projet de rachat du club de Béziers, alors en deuxième division du rugby français. Ben Romdhane, se présentant comme un investisseur riche, et Baillard, prétendu directeur financier, auraient usé de documents truqués pour séduire l’ancien joueur.
En usant d’un cocktail de lettres officielles, d’un faux chèque de 6 millions d’euros et d’une prétendue lettre de la Bank of China attestant de fonds énormes sur un compte offshore, ces deux hommes ont entretenu pendant plusieurs mois la confiance de Dominici, jusqu’à lui soutirer une somme de 50 000 euros, payée en espèces sous un contrat douteux mêlant deals pétroliers fantaisistes et engagements sans fondement.
Comment la justice s’empare-t-elle de cette affaire pour faire éclater la vérité ?
L’incroyable machination qui s’est déroulée aux dépens de Christophe Dominici n’a pas seulement affecté ses finances. Ce stratagème a aussi pesé lourdement sur sa santé mentale, provoquant un séjour hospitalier pour cure de repos. Le procureur de la République de Paris a donc pris très au sérieux la plainte déposée et autorisé la BRDA à creuser les antécédents de cette affaire d’escroquerie et d’abus de faiblesse.
Les nouveaux témoignages éclairent l’enquête autour du décès de Dominici
De récents témoignages apportés à la police placent la lumière sur des faits jusque-là inexplorés, ouvrant potentiellement une piste pour mieux comprendre les derniers mois de l’ancien athlète. Une famille Dominici éprouvée mais combative suit attentivement chaque avancée, tandis que l’enquête pénale s’emploie à démêler le vrai du faux.
Au cœur de cette affaire, les rumeurs d’un projet de rachat qui aurait pu changer la face du rugby français se heurtent désormais à la rigueur judiciaire. La révélation des faux documents et des démarches frauduleuses oriente clairement la police vers une affaire criminelle bien plus complexe qu’une simple tentative de manipulation.
Les images et les témoignages dévoilés dans ce reportage permettent de comprendre l’ampleur des enjeux financiers et humains touchant cette enquête en plein renouveau.
La saga judiciaire continue de passionner, mêlant sport, drame et justice, et incite à s’interroger sur la protection des anciens sportifs face aux arnaques.
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